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l'histoire

La fondation Léopold-Bellan construit en 1911 le théâtre pour accueillir les réunions et les spectacles éducatifs de son institution de jeunes filles.
En 1919 la salle s’ouvre au public sous le nom de théâtre Albert-Ier, en l’honneur du roi belge. La fondation est aujourd’hui toujours propriétaire du théâtre.


Proche des Batignolles, à mi-chemin entre la Place Clichy et les beaux quartiers du VIIIème arrondissement, le Théâtre Tristan Bernard porte le nom de l’auteur dramatique, célèbre pour ses mots d’esprit, qui en prend la direction dans les années 1930 et y créa nombre de ses comédies mordantes. 

Dans la seconde moitié des années 30, le comédien Charles de Rochefort de retour des Etats-Unis rouvre la salle alors renommée théâtre Charles de Rochefort. On y joue des pièces policières et à suspens dont le genre est très apprécié depuis le succès d’« Allo, Police secours » dont l’auteur connu sous le nom de Chas D. Strongstone n’est autre que le propriétaire du théâtre. La salle accueille en outre au mois de mai le concours annuel des Jeunes Compagnies de théâtre. Mais Charles de Rochefort, blessé pendant la seconde Guerre Mondiale, n’est plus en mesure de diriger le théâtre à son retour de mobilisation. Sa femme, l’actrice Mary Grant prendra ainsi sa succession jusqu’en 1972, aidée de son fils Jean Dejoux.


En 1973, le metteur en scène, comédien et auteur Dominique Nohain, fils de l’animateur radio et télévision Jean Nohain, rachète le théâtre et le renomme théâtre Tristan Bernard.
Edy Saiovici lui succède en 1986 et redonne à la salle tombée, un peu en désuétude, un coup de neuf et en fait un temple de la comédie moderne. Il en assurera la direction jusqu’à sa mort en 2013.


Pascal Guillaume (directeur général de la société de production KI M’AIME ME SUIVE) reprend la direction du théâtre en 2014. Le théâtre continue d’être animé par un esprit jonglant entre critique sociale, virtuosité littéraire et humour, un cocktail qui a prouvé son efficacité.